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NON A LA DETTE !!
1 février 2007

Nouveaux états membres et immigration

En 2004, 10 Etats ont rejoint l’Union Européenne. Ces pays étant beaucoup plus pauvres, et connaissant de forts taux de chômage, seuls trois des anciens membres de l’Union Européenne – l’Irlande, le Royaume-Uni et la Suède – ont accordé la libre circulation des travailleurs venus d’Europe Centrale. Ailleurs, les citoyens de ces pays, bien qu'officiellement membres de l'Union Européenne, n'ont pas le droit de travailler hors de leur pays, alors que la libre circulation des travailleurs est un des fondements de l'Union. Il est vrai que l’immigration a été forte. On estime que 100 000 paires de bras ont rejoint les îles britanniques (la Suède a eu moins de succès, pour des raisons de langue et de climat). Qu'en est-il aujourd’hui ? Que se passerait-il si nous élargissions les règles applicables aux travailleurs de l’Europe des 15 aux 10 autres ? (laissons de côté Bulgarie et Roumanie pour l'instant)

La situation a bien changé en 3 ans. Comme le montrent les graphiques suivants, les aides européennes ont favorisé la croissance de ces pays (les pays baltes sont ceux qui ont su le mieux les faire fructifier). Mis à part la Hongrie, qui connaît des difficultés politiques et économiques, tous ont su maîtriser leur dette publique a des niveaux bien plus bas que ceux que nous connaissons en Europe de l’Ouest.

Europe_de_l_est

Enfin, et c’est l’élément le plus important, croissance et émigration ont permis une décrue ultra-rapide du chômage (passé en Lituanie de 12,8% au 1er trimestre 2004 à 5,6% au 3e trimestre 2006!). En Pologne, le chômage diminue de 2,5 voire 3 points par an et la tendance va perdurer car les cinquantenaires sont plus nombreux que les jeunes arrivant sur le marché du travail. Le chômage de masse ayant laissé place à une pénurie de main d’œuvre (dans les métiers manuels en particulier), les salaires connaissent une augmentation sans précédent. Ainsi en Lituanie (qui décidément est un bon élève) les salaires nets au 3e trimestre 2006 étaient supérieurs de 26,1% (oui, oui) à ceux connus un an plus tôt.

Les écarts de revenus ayant fondu aussi vite que le nombre d'émigrants portentiel, on peut donc désormais ouvrir les frontières sans craintes : peu viendront. Et d'ailleurs, on en a besoin pour occuper des emplois dont plus personne de veut chez nous. L'immigration est un des facteurs qui aidera à la survie des systèmes de retraites par répartition. Et, au cas où cette option serait retenue, si on ne va pas chercher des travailleurs en Europe, où les prendra-t-on?

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Commentaires
G
Tout à fait d'accord. Ce que je connais de la<br /> Lituanie et de ses habitants me les rend très<br /> chers! GP.
NON A LA DETTE !!
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