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NON A LA DETTE !!
5 janvier 2007

"Plus encore!" de François de Closets en livre de poche

Je tiens à signaler la parution en poche du dernier livre de François de Closets, à moins de 7€. Non seulement je vous recommande de le lire, mais je pense que la lecture de ce livre est ESSENTIELLE à la compréhension des phénomènes économiques et sociaux passés, présents et futurs dans notre pays !

Vous pouvez l'acheter là par exemple : http://www.amazon.fr/Plus-Encore-Closets-F/dp/2253119938/sr=8-2/qid=1168001883/ref=sr_1_2/171-1257430-4740257?ie=UTF8&s=books

En voici une review publiée par Le Monde des Livres en juin :

"Si c'était une famille, elle passerait en commission de surendettement. Si c'était une entreprise, dépôt de bilan ou redressement judiciaire seraient inéluctables. Mais c'est un grand pays, un vieux pays, le plus visité au monde... Cette nation, en apparence prospère, est pleine d'atouts. Sa situation, dit-on, n'est donc pas trop grave. La France ne sera jamais ruinée.

Pour François de Closets, il faut au contraire sonner le tocsin, et sauver nos enfants, qui vont payer nos inconséquences leur vie durant. Bref, "il y a le feu dans la maison France". Les chiffres sont connus. Le rapport récent de Michel Pébereau a décrit le désastre. La dette publique représente, selon les calculs, de 18 000 € à 30 000 € par Français, nourrissons et centenaires inclus. L'impôt sur le revenu ne sert plus qu'à payer les intérêts de cette dette colossale.

En 1870, en 1919, en 1946, le pays a traversé des situations aussi sombres : la France sortait de guerres qui la laissaient exsangue. Cette fois, aucun conflit armé. Rien d'autre que l'habitude calamiteuse - à gauche comme à droite, depuis deux décennies - de gouverner en faisant plus de dépenses (20 %, en moyenne !) qu'il n'y a de recettes disponibles. Par un tour de passe-passe, ce déficit est noyé dans la dette globale, d'année en année. Désormais, les cotes d'alerte sont dépassées.

Si l'on continue - dans dix, cinq ou trois ans ? -, la France pourrait se retrouver dans une situation analogue à celle de l'Argentine : cessation de paiements, misère générale, faillite de la protection sociale. Cette éventualité, encore évitable si l'on en prenait tous conscience, est purement et simplement niée. Ainsi le plus terrible danger n'est-il pas la dette, mais la surdité et l'aveuglement dont elle fait l'objet dans l'opinion. Minimiser son importance permet de conserver une foule d'avantages particuliers, au détriment de l'intérêt général. Des paravents idéologiques épais et rigides servent à escamoter les risques. Voici ce qui affole François de Closets, voilà ce qui le pousse à tirer le signal d'alarme.

"Chez nous, dit-il, la réalité n'a pas droit de cité." Les Français paient donc leur immobilisme au prix fort. Plutôt sombrer que changer ! Plutôt couler que lâcher un avantage acquis ! Les mutations mondiales deviennent menaces et agressions, au lieu d'être chances et opportunités. Réfugiée dans un bunker de préjugés et de convictions en béton armé, la France s'obstine à mépriser l'économie de marché qui la fait vivre.

Le premier obstacle mental réside dans le rôle imaginaire que l'on fait jouer au "modèle français", potion magique censée pouvoir conjuguer, indéfiniment, croissance économique et protection sociale. Ce fut le cas, mais ce ne peut être perpétuel. Cet équilibre singulier fut engendré par des circonstances historiques déterminées, principalement la rencontre du poids des syndicats après-guerre et de la croissance des "trente glorieuses".

Il s'agit seulement de s'appliquer à être moins ignorant, surtout moins irrationnel, dans ce qu'on dit à propos du libéralisme et du marché. En commençant, par exemple, à souhaiter que la dette publique soit au coeur de la présidentielle. Que l'on s'affronte rudement sur les modalités du redressement, mais que tous le jugent nécessaire. Mais rien n'est sûr. Les lendemains lucides peuvent ne pas chanter.

Prévenez les enfants : ils risquent de morfler !"

Source : http://abonnes.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3260,36-786658,0.html

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Commentaires
N
Les restaurateurs ont déjà du mal à trouver de la main d'oeuvre : ils NE PEUVENT PAS créer plus d'emplois.<br /> <br /> A ce propos, le dernier numéro de challenges sur les boites qui recrutent est intéressant : le plus gros recruteur de France en 2007 sera... Mac Donald's. Et oui, 30 000 emplois à proposer, presque tous en CDI. Tiens, curieux leurs effectifs totaux sont de 45 000 postes. Les "équipiers" n'y restent donc pas longtemps.<br /> <br /> Quick va même embaucher plus que ses effectifs cette année !
H
Oui François de Clausets à raison, et depuis longtemps.<br /> Permettez-moi de vous donner un exemple : en France on critique chaque jour les décisions de "" Brukxelles "" ( on dit Bruk sel ) j'ai jamais trouvé le k mais enfin..... Alors parlons du taux de tva de 5,5% réclamé par les restaurateurs. Ils promettaient de créer 40.000 emplois s'ils obtenaient ce taux. L'UE refusant depuis pas mal d'années, le gouvernement français octroie généreusement plusieurs milliards d'aide à ces pauvres restaurateurs QUI GARDENT POUR EUX CETTE MANNE MIRACULEUSE ET NE CRÉE PAS 1 SEUL EMPLOI NOUVEAU. Le contribuable français, même s'il ne va pas au restaurant, paiera quand même la note. Mais revenons au taux de 5,5% . On critique Bruxelles, mais imaginons que ce taux soit autorisé pour la France. Un simple calcul permet de savoir que cette baisse de la tva ferait rentrer 3 milliards d'euros en moins dans les caisses de l'Etat : tout le monde est d'accord là-dessus. Bon et maintenant les restaurateurs vont créer 40.000 emplois ( si si croix de bois, croix de fer ...) Et bien prenez votre calculette, car la tête va vous tourner et vous aurez besoin de toute votre lucidité dans quelques instants : CHAQUE EMPLOI CRÉÉ DANS LA RESTAURATION COUTERA DONC A LA COLECTIVITÉ : 75.000 euros PAR AN. OUI 75.000 euros pour chacun des 40.000 postes créés ( s'ils sont créés bien entedu, sinon .... ) Alors Messieurs Chirac et consorts, remerçiez Bruxelles car vos promesses irréfléchies nous conduisent dans un gouffre.<br /> -----------------------------------------<br /> http://nirgal.com/wakeup/dette
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