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NON A LA DETTE !!
7 octobre 2009

"Non à la dette" sur La Chaine Parlementaire !

J'ai participé en direct à un débat : "Dette qui va payer l'addition", mardi 6 octobre, et la vidéo est visible ici : http://www.lcpan.fr/emission/77124/video

Qu'en pensez-vous ?

Voici un texte que j'avais préparé pour l'émission (avec le débat, je n'ai pas pu le présenter tel quel) :

Je suis un jeune choqué par la manière dont la génération actuelle gère l'argent public, choqué par l'accumulation sans fin de dette. J’ai d’ailleurs créé un blog pour en parler : www.NonALaDette.fr.

Pourquoi choqué ? D'abord j'aimerais rappeler que la génération des baby-boomers a hérité du pays le moins endetté parmi les grands pays comparables (dette < à 20% du PIB). Aujourd'hui elle va quitter la vie active en laissant une dette supérieure au PIB ! Elle nous laisse des impayés de 1500 Mds€ à rembourser pour elle ! Si cette dette avait servi à préparer notre avenir (éducation, recherche, infrastructures...) on pourrait accepter d’en hériter, mais en réalité l’essentiel de ces emprunts a financé son train de vie !

Nous héritons de la dette, et donc bien sûr de ses charges d’intérêts : nous payons déjà 50 Mds€ par an le train de vie passé de nos parents… autant d’argent en moins pour des services publics aujourd’hui ! Et ce chiffre augmentera de 4Mds€ par an, selon les prévisions du gouvernement.

Enfin - pour que le tableau soit complet - nous n’avons pas encore commencé à payer leurs vieux jours : les dépenses de retraites et de santé vont nettement augmenter quand les baby-boomers seront à la retraite ! Ils auraient donc dû avoir des comptes publics en excédent au cours des 30 dernières années pour pouvoir supporter des déficits entre 2020 et 2040. Hélas, cette génération a fait strictement l'inverse.

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Commentaires
C
"Le premier problème du système actuel n'est pas le déficit, mais son extrême complexité"<br /> Le déficit est le premier problème, l'Etat donne plus aux retraités que ce qu'il y a en caisse, malgré le fait que la smicardisation et la précarité assurent les vieux d'une "bonne retraite bien méritée...", de part le transfert inique des fonds provenant du travail vers ces braves petits vieux n'ayant connu ni la précarité ni la peur du lendemain.<br /> "La France compte 13 millions de retraités".<br /> Faux, 15 millions!!!<br /> C'est à dire le même nombre que les salariés du privé, en comptant ceux qui subissent un chômage partiel!!!<br /> Le modèle suédois est bon pour la suède, car c'est un petit pays, riche de surcroit, et où les retraites sont plafonnées naturellement par une forte imposition (écrit nulle part dans le texte de cet économiste).<br /> Encore une fois on se sert des inégalités des régimes (scandaleuses et violant l'égalité citoyenne et républicaine au demeurant) pour gagner du temps... dans 15 ans, dans 20 ans... <br /> En attendant les jeunes se serrent la ceinture, c'est maintenant que l'on a besoin d'une juste répartition des fonds.<br /> Une société se juge à la façon dont elle traite ses éléments les plus faibles, et les plus faibles se sont les jeunes, pas les retraités.<br /> Un père de famille au chômage touchant des clopinettes? c'est comme ça dans ce pays mon bon monsieur.<br /> Une baisse des retraites? Vous n'y pensez pas ! <br /> L'association familles de france propose le principe de vote "un homme une voix", afin que par exemple une famille avec 2 enfants pèse 4 voix et ainsi contrebalancer la poids électoral des vieux.<br /> Une bonne idée
A
LA REFORME SELON PIKETTY - Economiste<br /> La solution, inspirée du modèle suédois, pour sauver les retraites par répartition <br /> - Vous militez pour une réforme radicale des retraites en France. Un vrai big-bang ?<br /> - D'abord, parlons de son objectif : faire en sorte que la retraite par répartition redevienne enfin le patrimoine de ceux qui n'ont pas de patrimoine. Il faut arrêter de faire peur aux gens. La retraite par répartition est là pour rassurer, pour apporter la première des sécurités face à l'avenir. C'est ce droit individuel fondamental qu'il faut réaffirmer et sanctuariser. Le premier problème du système actuel n'est pas le déficit, mais son extrême complexité. Avec l'empilement des régimes et des règles obscures, plus personne ne comprend rien à ses droits. La France compte 13 millions de retraités et 30 millions de retraites versées, soit en moyenne entre 2 et 3 régimes par retraité ! Pour les jeunes générations, qui ont souvent des carrières complexes, avec des passages par le public, le privé, l'étranger, la création d'entreprise, c'est encore pire. Il faut en finir avec les rafistolages pratiqués depuis des dizaines d'années par tous les gouvernements.<br /> - Comment, concrètement ?<br /> - En unifiant tous les régimes - public, privé, non-salariés - autour d'un principe simple : à cotisations égales, retraite égale. Prenez un salarié qui gagne 2 000 euros brut. Chaque mois, il met actuellement au pot environ 10% pour sa retraite, et son employeur 15%, soit au total 25%. Soit 500 euros de cotisations par mois, 6 000 euros par an, et 240000 euros en quarante ans. L'Etat conserve la trace de toutes ces cotisations sur un compte «notionnel», c'est-à-dire virtuel, puisque - c'est toujours un système par répartition - ces cotisations sont immédiatement versées aux retraités, et non placées. Simplement, ce compte individuel permet de connaître à chaque instant les droits à la retraite accumulés par chacun, ce qui est capital ! Ces droits sont inaliénables, quels que soient les changements de statut du travailleur, et aucun gouvernement n'osera y toucher. De plus, le principe de répartition permet à l'Etat de revaloriser les cotisations passées au même rythme que la croissance de la masse salariale. Au bout de quarante ans, avec une croissance salariale de 2% par an, les 240 000 euros de cotisations versées sont ainsi devenus 380 000 euros de droits à la retraite. Quand le travailleur part à la retraite, si l'espérance de vie moyenne à cet âge-là est de vingt ans, alors on divise cette somme par 20. Il connaît alors le montant de sa pension : 19 000 euros par an, soit 1600 euros par mois. <br /> - Sur quel indice, selon vos propositions, les retraites sont-elles indexées ?<br /> - Sur l'évolution de la masse salariale. C'est mieux que l'inflation [sur laquelle les pensions sont indexées aujourd'hui en France, NDLR], même en cas de marasme économique. Toutes ces mesures permettent d'avoir un système qui s'autoéquilibre en permanence.<br /> - Dans votre système, il n'y a pas d'«âge de la retraite» ?<br /> - Il serait scandaleux de repousser à 65 ans l'âge de la retraite pour les salariés qui ont commencé à travailler tôt, et qui en plus meurent plus vite que les autres ! Nous maintenons le droit de partir à la retraite à 60 ans, et même plus tôt pour les carrières longues. La seule contrainte est que les droits accumulés soient supérieurs au minimum vieillesse.<br /> - L'uniformisation des régimes, en France, vous la faites comment ?<br /> - Une réforme de cette ampleur doit d'abord être débattue démocratiquement et validée électoralement. Si elle est votée en 2012, elle devra s'appliquer progressivement, avec une période de transition de l'ordre de quinze ans, ce qui laisse du temps pour fusionner les administrations et les systèmes informatiques des différents régimes. <br /> - Votre proposition ressemble beaucoup au système suédois...<br /> - Il n'y a pas de modèle universel, nous devons inventer le nôtre ! Certains aspects de la réforme suédoise nous ont inspirés, d'autres non. Par exemple, le système notionnel suédois consacre une petite partie des cotisations (2,5%) à la capitalisation. Avec la crise, on peut constater que c'est absurde. Le système que nous proposons fonctionne à 100% en répartition. La gauche aurait bien tort de s'opposer par principe à l'unification des régimes et à la simplification, et de laisser ce terrain à la droite et au Medef.
N
pour votre soutien et votre commentaire très vrai
C
Bonjour,<br /> Bravo pour votre initiative.<br /> Je suis père de 2 enfants, j'ai 40 ans, 1ère génération "sacrifiée".<br /> Les anciens, ou pour mieux dire les vieux (les anciens pensaient aux jeunes) laissent un champ de ruine sans vergogne.<br /> Logement ? Ils squattérisent les T3 et T4 qu'ils ont eu quand ils en avaient besoin; tant pis pour les jeunes.<br /> Les plus fortunés louent à prix d'or des logements, tant pis là encore.<br /> Cette génération n'a pas connu le stress du lendemain, ni pour eux ni pour leurs enfants.<br /> Les immigrés faisaient le sale boulot pour leur confort.<br /> A la fin des trente glorieuses, une loi a été votée pour les obliger à se sédentariser, afin toujours d'assurer le train de vie de cette génération!<br /> Ca ne suffisait pas : le franc était surévalué, toujours pour leur confort, de 40%, et la banque de france exigeait tous les jours de la bundesbank des sacrifices de la part des allemands.Et la dette grossissait.<br /> A présent les travailleurs doivent raquer pour des planqués (ceux qui ont travaillé dur sont morts pour la plupart).<br /> Les cotisations vieillesse s'envolent, et les cotisations assedic baissent, un père ou une mère de famille peut se retrouver avec presque rien malgré des enfants à charge, mais les vieux ont toujours la même somme à la fin du mois.<br /> Je précise que les retraités allemands, quoique plus nombreux, pèsent moins lourd sur le PIB.<br /> Les frais de scolarité des enfants, qu'ils n'ont pas connu , grèvent un budget déjà famélique (obligation dans beaucoup de zones de mettre ses enfants dans le privé, le public n'étant pas à la hauteur.<br /> Pour finir, cette génération est à la fois celle qui a eu le plus de facilités de toute l'histoire de france, mais elle est également la seule qui n'aura rien laissé aux générations suivantes.<br /> Encore merci de votre initiative, nous sommes nombreux à penser comme vous, à vouloir vivre et non payer des pots que d'autres ont cassés.<br /> Ils sont maintenant d'accord pour nous faire travailler jusqu'à 70 ans (juste le temps pour eux de mourir sans avoir à partager leur gâteau), sont d'accord pour l'ouverture des magasins le dimanche (les têtes grises y sont majoritaires ce jour là)... Et quoi encore???!!!<br /> Cordialement, et bravo de mettre le doigt où ça fait mal
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