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NON A LA DETTE !!
31 mai 2007

Deuxième erreur de Sarkozy

Après la réduction des droits de succession pour les "enfants" de riches (on hérite en moyenne après 50 ans aujourd'hui), Nicolas Sarkozy veut réduire les impôts de tous ceux qui paient des interêts d'emprunt (y compris les emprunts en cours). Cela constitue une deuxième mesure qui détériorera grandement le déficit public et qui bénéficiera à ceux qui en ont le moins besoin.

En effet, tous ceux qui ont acheté un logement au cours des 20 dernières années (à part ceux qui viennent juste de l'acheter) possèdent aujourd'hui un bien d'une valeur considérable par rapport à leur prix d'achat (souvent multiplié par 2). En cas d'accident de la vie, ceci constitue un capital important sur lequel s'appuyer. Bref, ils sont à l'abri du besoin. Par opposition, ceux qui n'ont pas encore pu acheter ne pensent à devenir propriétaires que dans leurs rêves lointains, et auraient souhaité un coup de pouce suffisemment ciblé pour qu'il n'entraine pas une nouvelle hausse des prix immobiliers...

Ces deux mesures sont des baisses d'impôts mal placées : c'est la fiscalité sur le travail qui devrait être réduite, car elle favorise le chômage quand elle est trop élevée. Quel paradoxe quand on dit vouloir revaloriser le travail et qu'on ne réduit que la fiscalité sur la richesse !

Il faut pourtant aller chercher des recettes supplémentaires sur tout sauf le travail. Par exemple, sur la transmission du capital (c'est-à-dire augmenter les droits de succession), sur les gains du capital (supprimer le PEA qui n'entrave en rien la spéculation, et le remplacer par une imposition allégée uniquement si on conserve les mêmes actions longtemps), sur les activités polluantes (la TVA sur la consommation en général et des taxes spécifiques sur les plus grandes sources de pollution).

PS : Après avoir écrit cette note, je me réjouis de voir mes propos confirmés par Christophe Crémer, président du courtier immobilier en ligne Meilleurtaux pour qui il aurait mieux valu cibler les ménages qui aimeraient acheter plutôt que "d'offrir un avantage fiscal à quelqu'un qui a acheté son bien en 2000, alors que la valeur de ce bien a été multipliée par deux". Il ajoute que "la mesure coûterait sans doute de l'ordre de 4 milliards d'euros la première année"

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Commentaires
A
Nicolas Sarkozy aurait-il donc décidé de violer tous les engagements européens de la France en creusant le déficit public afin de créer un «choc fiscal» censé accélérer la croissance ? A Bruxelles, on est estomaqué : «On va étudier l'ensemble de ces mesures pour voir quels seront leurs effets», est le seul commentaire qu'on lâche dans l'entourage de Joaquin Almunia, le commissaire chargé des questions économiques et monétaires.<br /> Le paquet fiscal annoncé hier représente, en effet, en année pleine, environ 1 % du PIB français, ce qui, faute de couper drastiquement dans les dépenses publiques, va accroître d'autant le déficit public... Si cette année il devrait être contenu à 2,5 % du PIB (contre 2,4 % promis par le précédent gouvernement), il devrait plonger en 2008 à 2,9 %, tout près du maximum des 3 % imposés par le pacte de stabilité et de croissance liant les treize Etats membres de la zone euro, l'eurogroupe.<br /> L'équipe dirigée par Jacques Chirac s'était engagée à ramener le déficit pour 2008 à 1,9 %... Quant à la dette, qui devait baisser à 61,9 % du PIB en 2008, elle reprendra son ascension, ces nouvelles dépenses étant financées à crédit. Le service de la dette va donc continuer à croître et ce d'autant plus que la Banque centrale européenne (BCE) est en plein cycle de hausse des taux d'intérêt, ce qui creusera encore le déficit de l'Etat.<br /> Purger. Cette fuite en avant dans les dépenses est d'autant moins comprise par Bruxelles et les partenaires de Paris que la France a renoué avec la croissance (2,4 % cette année, 2,3 % en 2008), ce qui devrait au contraire l'inciter à purger ses comptes afin de pouvoir faire face à un éventuel ralentissement ultérieur de la conjoncture. Beaucoup doutent à Bruxelles que ces mesures, dont on ne comprend pas la logique, produisent un sursaut de croissance à brève échéance, sursaut qui pourrait éponger une partie de la facture de ce «choc fiscal». <br /> Lundi, à Luxembourg, les partenaires de Paris avaient pourtant conjuré Nicolas Sarkozy de respecter la signature de son pays. «La France doit pleinement se conformer au pacte de croissance et de stabilité, toutes ses bonnes ou ses mauvaises idées doivent entrer dans les règles du pacte», a ainsi grondé Jean-Claude Juncker, le Premier ministre luxembourgeois et président de l'eurogroupe, l'instance réunissant les treize ministres des Finances de la zone euro. Or le pacte révisé en 2005, notamment à la demande de la France, prévoit qu'en période de croissance les Etats doivent réduire leur déficit structurel (hors aléas de la conjoncture) de 0,5 % par an. En janvier, la France s'était engagée, dans son «programme de stabilité», à atteindre l'équilibre de ses comptes publics en 2010 au plus tard et à ramener, à la même date, sa dette sous le plafond des 60 % du PIB.<br /> Sur du velours. Le problème est que l'UE est fort démunie : tant qu'un pays ne dépasse pas les 3 % du PIB de déficit public, le pacte ne prévoit aucune procédure de contrainte, aucune sanction. Nicolas Sarkozy joue donc sur du velours. Mais il aura bien du mal, après cela, à plaider pour le renforcement de la gouvernance économique de la zone euro, qu'il appelle de ses voeux.
A
La réforme fiscale coûtera plus de 10 milliards d'euros par an<br /> <br /> La loi mettant en oeuvre le "choc fiscal" annoncé par le gouvernement représentera pour l'Etat un manque à gagner d'au moins 10 milliards d'euros par an, mais Nicolas Sarkozy a réaffirmé jeudi que la France respecterait ses engagements européens en matière de finances publiques.<br /> Le projet de loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat, dont six des huit articles portent sur les réductions d'impôts promises pendant la campagne, a été transmis mercredi soir au conseil d'Etat.<br /> Son coût pour les finances publiques, sous forme de manque à gagner fiscal, devrait avoisiner en 2008, année où l'ensemble des mesures seront entrées en vigueur, "entre 10 et 11 milliards d'euros", a indiqué jeudi à l'AFP le ministère de l'Economie.<br /> La moitié, soit 5 à 6 milliards, correspond au coût pour l'Etat de la défiscalisation des heures supplémentaires, selon le Premier ministre, François Fillon. Il avait d'abord indiqué que cette mesure coûterait "de l'ordre de 2,5 à 3 milliards d'euros", avant de préciser que ces 3 milliards correspondaient à la seule part salariale du dispositif, qui comprend en outre des exonérations de charges pour les employeurs.<br /> Quant au crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunt pour les ménages accédant à la propriété, il pourrait coûter 800 à 850 millions d'euros par an, selon Michel Mouillart, professeur d'économie spécialiste de l'immobilier à Nanterre, tandis que le Syndicat national unifié des impôts (Snui) estime son coût entre 1,5 et 2 milliards.<br /> La suppression des droits de succession entre conjoints et le relèvement de l'abattement pour les descendants (de 50.000 à 150.000 euros) pourrait coûter entre 2 et 3 milliards, toujours selon le Snui. Le syndicat évalue à plus de 1,5 milliard le coût du bouclier fiscal à 50% des revenus et de 1 à 2 milliards le fait de pouvoir investir jusqu'à 50.000 euros d'impôt sur la fortune dans des petites et moyennes entreprises.<br /> Au total, le syndicat évalue le coût global de la réforme fiscale dans une fourchette comprise entre 10 et 15 milliards d'euros par an à partir de 2008.<br /> François Bayrou, a jugé jeudi que ces mesures n'étaient "pas financées" et allaient "aggraver le déficit" pubic. Bruxelles, par la voix du président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, avait déjà mis en garde Paris ces derniers jours contre les risques de dérive du déficit que les baisses d'impôts risquaient d'entraîner.
A
En 1887, Jules Grévy , Président de la République , démissionne : il était beaucoup trop indulgent avec gendre qui trafiquait les Légions d'Honneur.<br /> Le 15 janvier 1895, le Président de la République Jean Casimir-Périer démissionne aprés seulement 6 mois d'exercice. Il avait caché son immense fortune et son titre de principal actionnaire des mines de charbon d'Anzin.<br /> En 1899 , Emile Loubet , Président de la République , empêche les poursuites contre les ""affairistes"" responsable du scandale de Panama. Il portera le nom de PANAMA 1° toute sa vie..<br /> En mai 1981 , Valéry Giscard d'Estaing , Président de la République est battu aux élections car l'affaire des diamants de Bokassa fait encore rugir les parisiens.<br /> En 2007 Jacques Chirac quitte l'Elysée : pour le moment, personne ne lui demande des comptes.<br /> En 2012 Nicolas Sarkozy ...... ici vous pouvez écrire facilement la suite .......
A
Mais les français aiment tellement les petits cadeaux. Et puis : APRÉS MOI LE DÉLUGE ...<br /> <br /> Bayrou accuse Sarkozy de "laisser filer la dette"<br /> Le fondateur du MoDem dénonce les "cadeaux fiscaux" faits par le président "aux plus fortunés". Selon lui, Nicolas Sarkozy a "changé de discours" depuis son élection.<br /> François Bayrou a accusé le président Nicolas Sarkozy de vouloir "laisser filer la dette" et d'avoir "changé de discours" à ce sujet depuis son élection, jeudi 31 mai en marge d'une réunion publique à Saint-Etienne.<br /> "Ce n'était pas vraiment son discours pendant la campagne", a ajouté François Bayrou<br /> Le leader centriste a notamment critiqué "les cadeaux fiscaux aux plus fortunés", assurant qu'aucun député du MoDem ne voterait en faveur de ces mesures.
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