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NON A LA DETTE !!
31 mars 2010

Déficit public 2009 : résultats provisoires

Vous trouverez ici la publication officielle de ce jour de l'INSEE sur le déficit et la dette 2009, résultats provisoires. Ils sont dans une certain mesure rassurants : le déficit de l'Etat seul s'établit finalement à 117,6 Mds€, alors que le projet de loi de finances 2010 l'estimait à 141 Mds€ en octobre. Mais c'est dans une certaine mesure inquiétant : c'est la confirmation de ce que j'avais dénoncé publiquement sur Agoravox à ce moment là : le gouvernement a présenté le budget 2010 de manière mensongère car le déficit de l'Etat n'a en fait jamais été prévu à 141 Mds€ ! Il s'agissait du déficit public total.

Ainsi quand le Projet de Loi de Finances du gouvernement indique, page 16, "En 2010, le déficit budgétaire serait en amélioration de 25,0 milliards d’euros, pour atteindre 116,0 milliards d’euros", en comparant le déficit public (etat + sécu + autres administrations publiques) 2009 au déficit de l'Etat seul 2010, il a menti ! Le déficit ne va pas baisser sans effort en 2010 qu'on se le dise !

Ci-dessous la présentation faite par la presse, avec un vocabulaire moins technique que l'INSEE.

"Le déficit public de la France a atteint 7,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2009, à 144,8 milliards d'euros, un montant moins élevé que prévu mais qui reste un record historique, selon des résultats provisoires publiés mercredi par l'Insee. De son côté, la dette publique s'élevait fin 2009 à 1.489 milliards d'euros, soit 77,6% du produit intérieur brut (PIB), contre 67,5% du PIB en 2008.

Ces niveaux restent bien supérieurs aux limites autorisées par les traités européens: 3% du PIB pour le déficit public (Etat, comptes sociaux et collectivités locales) et 60% du PIB pour la dette.

Dans ses dernières prévisions officielles, le gouvernement tablait pour 2009 sur un déficit de 7,9% du PIB, avant un nouveau record à 8,2% à 2010. Il s'est engagé à le ramener progressivement à 3% en 2013, comme Bruxelles l'exige.

Attendue à 83,2% du PIB cette année, la dette publique progresserait quant à elle jusqu'à 87,1% en 2012 avant de commencer à refluer en 2013 (86,6%).

Selon un communiqué des ministères de l'Economie et du Budget, la dégradation du déficit public par rapport à 2008 est "intégralement liée aux effets de la crise mondiale" qui a provoqué une baisse des recettes fiscales et nécessité des dépenses supplémentaires pour soutenir la croissance économique.

Cette dégradation un peu moins mauvaise qu'attendue s'explique en partie par une "meilleure tenue des recettes" fin 2009 et par "des investissements locaux qui se concrétisent un peu plus lentement que prévu initialement", affirme Bercy.

Dans le détail, le déficit de l'Etat s'est aggravé de plus de 62 milliards d'euros pour atteindre 117,6 milliards, soit plus de 81% du déficit public total de la France. Parallèlement, le "trou" des administrations de Sécurité sociale s'est fortement creusé sous l'effet de la crise, passant de 900 millions en 2008 à 25 milliards l'an dernier.

De leur côté, les collectivités locales affichent un déficit de 5,6 milliards, en amélioration de 3,1 milliards par rapport à 2008. Ce déficit représente moins de 4% du total.

De 2008 à 2009, le déficit se creuse de plus de 80 milliards d'euros sous l'effet de la forte baisse des recettes publiques (-4,3%, contre +2,6% en 2008) et de la hausse des dépenses (+3,8%), dont le rythme de progression reste toutefois inchangé par rapport à 2008, souligne l'Insee. L'an dernier, les impôts sur le revenu et le patrimoine ont baissé de 16,6% sous l'effet de la crise et des mesures incluses dans le plan de relance, ajoute l'Institut national de la Statistique. "En particulier, par rapport à 2008, l'impôt sur les sociétés diminue de 28,6 milliards d'euros, l'impôt sur le revenu des personnes physiques de 4,9 milliards et les recettes de CSG de 2,1 milliards". Les "impôts sur les produits" (TIPP, droits de mutation, etc.) résistent mieux, ne baissant que de 1,3%, le recul de la TVA étant partiellement compensé par la hausse de certains impôts locaux. Au total, le taux de prélèvements obligatoires diminue de 1,6% en 2009, à 41,3% du PIB, en raison de la forte contraction des impôts (-8,0%), selon l'Insee.

La lutte contre le déficit public sera "la pierre angulaire" des réformes que souhaite mener le président Nicolas Sarkozy durant les deux dernières années de son mandat, selon le ministre du Budget, François Baroin. "Nous allons, dans le cadre du budget triennal 2011-2013 adresser un message très fort d'inflexion du déficit et de maîtrise des dépenses", déclare le nouveau ministre, entré au gouvernement la semaine dernière. "C'est indispensable pour donner confiance aux ménages et aux contribuables, car sinon ils risqueraient d'épargner par précaution et de moins consommer."

Il ajoute : "la révision générale des politiques publiques (RGPP) porte ses fruits et permet de réduire les dépenses et le nombre de postes de fonctionnaires sans altérer le service rendu au public, sans affecter notre modèle social. De toute façon, il n'y a pas d'autre solution pour le préserver. Et tout le monde en est convaincu dans la majorité, que l'on soit chiraquien ou sarkozyste : la priorité est d'agir sur les dépenses car les prélèvements sont déjà très élevés."

La deuxième conférence sur le déficit aura lieu mi-mai. Voici ce qui était ressorti de la première.

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Commentaires
C
Commentaires orientés.<br /> Sarkozy a fait tripler la dette extérieure de la France lorsqu'il était ministre des finances, tout en bradant les bijoux de famille (autoroutes...).<br /> Les personnes agées, qui coûtent les yeux de la tête (15 millions de retraités, 30 millions de pensions, calculées avantageusement par rapport à ce qui se fait actuellement))et ont élu ce grand homme doivent recevoir nos remerciements les plus chaleureux.<br /> Taper sur les fonctionnaires est éculé, c'est le système mis insidieusement en place par le je-m'en-foutisme de nos seniors qui est en cause (ou sont les acquis du haut conseil de la résistance?).<br /> Des fonctionnaires, il en manque dans certaines administrations.<br /> Par contre les ministères, coneils généraux et départementaux en ont trop (pour ces derniers, ils viennent de récupérer les agents de la DDE, qui est supprimée).<br /> Je propose un allègement des charges des PME/PMI, grosses pourvoyeuses d'emploi, ainsi que l'obligation pour les multinationales de payer plein pot leur écôt.<br /> Instauration du maximum vieillesse, avec application sur les actuels retraités, ainsi qu'un plafond maximum de frais de soins (beaucoup de jeunes travaillent même malades, ne pouvant se permettre d'arrêter, c'est inadmissible).<br /> En faisant celà, nous mettrons un bon coup de pied au système sclérosé actuel.
A
La France se paupérise...<br /> QU'ONT FAIT NOS POLITIQUES AVEC LES DENIERS DE LA NATION ?<br /> Quelques citations :<br /> <br /> 1 - « Un peuple libre n'acquitte que des contributions, un peuple esclave paie des impôts. » (Anonyme, 1789).<br /> <br /> 2 - « Il n'y a qu'une seule façon de tuer le capitalisme : des impôts, des impôts et toujours plus d'impôt » (K. Marx).<br /> <br /> 3 - « Il faut demander plus à l'impôt et moins aux contribuables. » (A. Allais).<br /> <br /> 4 - « Le jour est proche où nous n'aurons plus que "l'impôt" sur les os. » (M. Audiard).<br /> <br /> 5 - « En ce monde rien n'est certain, à part la mort et les impôts. » (B. Franklin).<br /> `<br /> 6 - « La plupart des candidats à la présidence incluent souvent dans leurs promesses de réduire les impôts. En d'autres mots, ces candidats essaient d'acheter votre vote avec votre propre argent. » (D. Barry).<br /> <br /> 7 - « L'excès des impôts conduit à la subversion de la justice, à la détérioration de la morale, à la destruction de la liberté individuelle. » (B. Constant).<br /> <br /> 8 - « Réduction d'impôt. Signe avant-coureur qui ne trompe pas et qui vous indique que vous allez traverser une zone électorale. » (J. Mailhot).<br /> <br /> 9 - « La réforme fiscale, c'est quand vous promettez de réduire les impôts sur les choses qui étaient taxées depuis longtemps et que vous en créez de nouveaux sur celles qui ne l'étaient pas encore. » (E. Faure).<br /> <br /> 10 - « On fait les cadeaux avant les élections et on décide les impôts tout de suite après. » (J. Chirac).<br /> <br /> 11 - « Un moyen de réduire les impôts serait d'organiser une élection chaque année, car il semble que l'année des élections il n'y ait jamais d'augmentation d'impôts. » (Anonyme).<br /> 12 - « Avec la télévision en couleur, quand le ministre des Finances vient vous assurer que les impôts ne seront pas augmentés, on a au moins la satisfaction de le voir rougir. »
A
Nous avons en France environ selon la fourchette basse,comparativement à nos voisins toute proportion gardée, 1.000.000 de fonctionnaires de trop et même en Allemagne, certains prétendent 2.000.000 !<br /> Restons à un million : cela représente au minimum 25.000.000.000 d'euros de salaires et charges chaque année. Le nombre de retraités fonctionnaires, qui sont partis certains à 50 ans, et la majorité à 55 ans représentent une part importante des charges de l'Etat.<br /> N.Sarkozy n'y est pour rien ! Ce sont les anciens présidents et surtout la gauche qui a engagé pour une durée de vie des centaines de milliers de fonctionnaires. L'Etat tente de réduire (30.000 par en : à ce niveau, il faudra 30 ans pour revenir à un chiffre plus conforme à la population active) mais les collectivités gèrées par les régions de gauche, ont engagé au moins 40.000 personnes. Alors, oui le pays risque de tomber sur le "cul" et plus vite que l'on croit. Mais comment faire avec une gauche qui défend le gaspillage ? Pas plus tard qu'hier, dans une émission TV médicale, un infirmier anesthésiste pleurnichait en invoquant une réforme de l'Etat les obligeant à travailler plus longtemps avec plus de salaire. Croyez vous que ce syndicaliste ou que le présentateur ait évoqué les conditions de travail acutelles de ce monsieur ? Non, bien entendu. Juste à dire que ce gouvernement régressait en s'en prenant aux avantages sociaux que nous ne pouvons plus nous offir. Avec à la clé la péniblité (comme cotoyer la mort ! si, si, il l'a dit et pourtant il a choisi ce métier comme les pompiers, les ambulanciers, les travailleurs des pompes funèbres, le citoyen lambda qui voit la mort à la télé, sur les routes bref ...), comme si la plus grande partie des travailleurs n'avait pas de la pénibilité. La réalité, ce monsieur a la retraite à 55 ans. quant à son salaire, je ne le connais pas et il ne veut surtout pas en parler ! Alors oui Monsieur, le Président Sarkozy va être le dernier élu à la plus haute marche qui va devoir reconnaître que le pays est à terre s'il n'arrive pas à rénover, moderniser et réformer ce foutu pays de râleurs et de profiteurs bien installés dans nos services dit public, aux revenus garantis et en hausse comme à EDF, à l'assurance de l'emploi, de la retraite meilleure que le privé et en travaillant beaucoup moins. Le lit de la gauche !
A
En France, on nous fait culpabiliser pour une pseudo-dette qui correspond aussi à 20000 euros par personne mais accumlulée lentement sur 30 ans : nous sommes trop soignés, trop assistés, trop fainéants, trop irresponsables, pas assez flexibles et j'en passe parmi les beauferies néolibérales ressassées.<br /> Trouver du fric pour engraisser des banques qui jouent au casinoo et qui ne servent à rien qu'à nous rackéter des frais, c'est normal et faisable, mais trouver la même somme pour les gens c'est impossible et on nous raconte que nos petits enfants paieront, salauds que nous sommes.<br /> Cherchez l'erreur. <br /> Un élément de réponse concernant la pseudo-dette qui est la plus grande arnaque et la plus grande imposture de notre temps :<br /> http://ecosocietal.wordpress.com/2009/10/19/larnaque-de-la-dette-publique/<br /> C'est le retour de la féodalité. Avant, on vous faisait travailler une terre sur laquelle le seigneur percevait une redevance sans rien foutre ; maintenant, les banques vendent de la fausse monnaie sur laquelle elles réclament de vrais intérêts. La dette publique, ce sont exactement ces intérêts.
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