Les spéculateurs dirigent toujours le monde
Ces derniers jours, les spéculateurs se font plaisir en pariant sur une dégradation de la solvabilité des pays les plus endettés, la Grèce, le Portugal et l'Espagne en particulier. Certes, les fondamentaux de dette publique ne sont pas bons dans ces pays mais en plus ces prophéties sont autoréalisatrices : en poussant vers les sommets les taux d'intérêt auxquels les Etats du sud de l'Europe peuvent emprunter, la spéculation aggrave réellement, et rapidement, leur situation. Leurs trades sont donc forcément gagnants !
Et une fois que Goldman Sachs et ses amis se seront bien remplis les poches, ce sera aux Etats, c'est-à-dire aux contribuables, de payer les uns pour sauver les autres pour combler les trous.
Malgré la crise, rien n'a changé dans ce monde ! Ce n'est pas une taxe sur les bonus des traders qui pourra arrêter cela, mais seulement une règlementation de ces activités dommageables pour 99.9% des gens.