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NON A LA DETTE !!
16 novembre 2008

Révision à la baise de la croissance (ter)

Après le FMI et la Banque Mondiale, l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques de 30 pays parmi les plus développés, basée à Paris) a revu aussi à la baisse la semaine dernière ses prévisions de croissance, annonçant une récession dans sa zone de l'ordre de -0,3% en 2009 avec une forte montée du chômage et une baisse des prix de l'immobilier en Europe.

"L'OCDE dans son ensemble est actuellement en récession et devrait y rester pour un bout de temps", a déclaré Joergen Elmeskov, directeur des études politiques à l'OCDE lors d'une conférence de presse.

Bien que l'OCDE évoque certains facteurs durables de récession ("Un autre facteur important est l'ajustement en cours sur les marchés immobiliers qui dans de nombreux pays européens, et sur la base des cycles précédents dans ce secteur, va encore durer longtemps"), elle m'étonne par son optimisme sur la rapidité et la vigueur du rebond : elle pense que la croissance retrouvera son potentiel de moyen-terme dès 2010.

En effet, elle juge que "ces facteurs négatifs vont toutefois être en partie compensés par l'augmentation du revenu réel des ménages résultant de la baisse du prix des matières premières tandis que l'inflation devrait diminuer après ses pics de l'été dernier".

Pour adoucir les effets de la crise : "La politique budgétaire a un rôle à jouer" et les pays qui disposent de marge de manoeuvre budgétaire doivent l'utiliser avec notamment des baisses d'impôts en direction des ménages victimes du resserrement des conditions de crédit, conseille l'OCDE. Bien sûr, pour cela il faut avoir fait des budgets en excédent pendant les bonnes années. L'Organisation rappelle d'ailleurs que "dans le même temps, compte tenu du niveau élevé de la dette publique dans de nombreux pays de l'OCDE, il est tout aussi important qu'un cadre crédible soit mis en place pour assurer la stabilité budgétaire à long terme".

L'organisation, prenant la mesure de la partie financière de la crise, appelle également à une réforme de l'architecture financière mondiale et souligne que la régulation et la surveillance doivent être améliorées, les dispositifs jusqu'ici en place "ayant créé des incitations à une prise de risque excessive et conduit les institutions financières à augmenter leur endettement dans des conditions non-transparentes jusqu'à des niveaux qui se sont révélés insoutenables".

Mais l'OCDE ne préconise pas une remise en cause totale du système capitaliste. M. Elmeskov a mis en garde contre "le risque dans l'environnement actuel d'un excès de régulation contre des marchés ouverts et concurrentiels. Un tel développement serait trés néfaste", a-t-il prévenu.

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Commentaires
A
Une chose qui marche bien en France depuis longtemps : le controle, les papiers multiples et nombreux, en 6 exemplaires. Même les allemands sont ébahis par la vitesse d'application des réglements européens en France : ce soir 00 heure, et les brigades sont déja en place. Les espagnols, italiens et autres portugais rigolent doucement : les français coulent leurs entreprises petit à petit, le petit doigt sur la couture du pantalon rouge.<br /> Tenez : un exemple récent.<br /> Erquy 4iéme port de pêche de Bretagne - Cote d'Armor : l'entreprise Porcher. Un armateur de plus de 60 ans, sème le trouble.<br /> Mercredi, l’armateur Jean Porcher annonçait sa volonté d’arrêter son activité en France. Hier, il l’a confirmé en détaillant les raisons de son choix. Pourtant, nombreux sont ceux qui doutent du caractère « irrévocable » de cette décision.<br /> Votre décision d’arrêter votre activité a fait l’effet d’une bombe... <br /> Je ne comprends pas que les gens soient étonnés. Ça fait six mois qu’on a tiré la sonnette d’alarme, que j’explique aux élus qu’on ne peut pas continuer à travailler dans ces conditions. Ils ont peut-être pris ça à la légère, je ne sais pas. <br /> Je ne veux pas les accuser, ils ont sûrement autre chose à faire que de s’occuper de petites entreprises comme les nôtres. En tout cas, puisque certains, dans la haute administration et à l’inspection du travail, connaissent mieux que nous le métier, ils n’ont qu’à prendre ma place. Ils peuvent y aller, l’armement est fiable... <br /> Quelles sont ces conditions de travail que vous évoquez ? Nous sommes considérés comme des voyous, des voleurs de poissons, alors que nos matelots sont des gens honnêtes. Chaque bateau est surveillé 24 heures par semaine par l’armée, soit par le Thémis (*), soit par un autre bateau boulonnais. Actuellement, ce sont les militaires qui expliquent à mes hommes comment ramender, comment construire leurs queues de filets... Ensuite, il y a encore d’autres contrôles en criée. Les contrôles sont nécessaires mais là, ça fait beaucoup, il y en a ras-le-bol. Nous sommes des patrons sérieux, je ne vois pas pourquoi on nous traite ainsi. Rien de ce que l’on fait n’est bien. On est fatigué de tout cela. <br /> Arrêtez-vous définitivement la pêche ? En tout cas, je ne veux surtout pas rester en France, ça suffit. Ni même en Europe, puisque c’est elle qui commande. Mais il n’y a pas d’inquiétude à avoir pour la pêche, les Espagnols sont là ! <br /> Au niveau financier, vous vous portez pourtant bien ? Absolument. Il n’y a rien à dire de ce côté-là. Financièrement, il n’y a aucun problème. <br /> À quelle échéance comptez-vous mettre les voiles ? Je pense que d’ici six mois, il n'y aura plus rien.<br /> Que vont devenir vos 165 employés ? Pour l’instant, on est en réflexion. Mais ils n’ont aucun souci à se faire tant que je serai encore là. Je serai toujours derrière eux. Mais il est clair que ma décision est irrévocable. Les bateaux vont être vendus. <br /> En avez-vous déjà vendu ? Oui, trois : deux en Irlande et un à Boulogne-sur-Mer. Cinq autres bateaux sont en vente. <br /> Bravo Messieurs : encore un petit effort et vous aurez coulé la sidérurgie, la construction navale, la pêche, etc ....<br /> Mais je me pose une derniére question : vous qui êtes payé au mois, à l'année avec les impots et taxes de ceux qui travaillent, vous serez payés par qui lorsque la France ne sera plus peuplée que de chomeurs, RMistes et .....fonctionnaires ??
A
Alors vous allez adorer que l'Etat prenne votre argent dans la Caisse des dépots et consignations : il va créer un fonds stratégique d'investissement doté de 20 milliards d'euros. Et une triple annonce : l'actuel directeur général de la Caisse des Dépôts (CDC), Augustin de Romanet, prendra la présidence du conseil d'administration du fonds, le conseil d'orientation sera présidé par Jean-François Dehecq (Sanofi-Aventis) alors que Patricia Barbizet (PPR) en sera la présidente du comité d'investissement.<br /> Rien que des ex-ENA : on connait leur réputation : faites une croix sur vos sous ....
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