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NON A LA DETTE !!
4 juin 2008

"Heureux comme un poisson dans l'eau"

Cette comparaison retrouve tout son sens au moment où nos poissons sont délaissés par nos pêcheurs qui, leur activité n'étant plus rentable, préfèrent réclamer des subventions à l'Etat, c'est-à-dire à prendre directement dans nos porte-monnaies ce qui leur manque. Et c'est heureux, en effet, car les ressources en poissons sont surexploitées. Ces quelques semaines tranquilles au large pour se reproduire ne feront pas de mal à nos saumons et autres cabillauds.

Le pétrole cher, comme on pouvait s'y attendre, réduit les bénéfices d'un certain nombres d'activités comme la pêche. Certes ce groupe de pression a toujours su user (et abuser) de son pouvoir de blocage, et ainsi faire céder les précédents gouvernements, qui leur ont permis notamment de payer un gazoil pratiquement pas taxé et ont même créé des niches fiscales pour financer les activités de pêche. Mais n'est-ce pas d'abord l'interêt général que nous devrions regarder ?

Si la pêche n'est pas rentable avec des vieux chalutiers gros consommateurs de gazoil, doit-elle être continuée ainsi ? En considérant le volume actuel de pêche, s'il n'est pas rentable de le répartir entre 20900 marins pêcheurs (source Etablissement National des Invalides de la Marine - ENIM), doivent-ils tous continuer ce métier ? Par la force des choses d'ailleurs, certains se reconvertissent (lire cet article de La Croix à ce sujet).

Je pense ainsi qu'une prime à la mise à la casse des vieux navires, temporaire, serait une solution préférable à une subvention du gazoil polluant. Elle servirait aux marins pêcheurs qui veulent "revenir à terre" pour se reconvertir et à ceux qui veulent continuer ce métier - et qui auront alors plus de poissons à leur disposition - pour acheter un bateau plus moderne et plus productif et avoir de nouveau une activité rentable.

Il s'agit juste d'être un peu plus juste que la brutalité du marché.

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Commentaires
A
Sublime<br /> Travaillant dans ce merveilleux ministère, je peux dire que cette PPE est une gabegie absolue, facile à frauder, distribuée avant de savoir si les éléments apportés sur la déclaration sont vrais ou non, au risque de devoir demander à ceux qui l'ont perçu à tort de la reverser (avec interdiction de Bercy de les poursuivre !).<br /> Cette prime coûte des centaines de millions d'euros, sans compter le temps perdu en travail pour gérer cette aide dispendieuse. Une aide créée par la Gauche jamais remis en cause par la Droite.<br /> ELLE EST PAS BELLE LA VIE ??
A
Près d'un million de contribuables ont mal rempli leur déclaration de revenus. Le ministère des Finances va leur adresser un courrier pour régulariser la situation.<br /> Premier couac pour la déclaration de revenus 2007. Près d'un million de contribuables n'ont pas renseigné suffisamment d'éléments sur leur déclaration pour obtenir en l'état la prime pour l'emploi (PPE), et risquent de ne pas la percevoir s'ils n'apportent pas les éléments nécessaires. Pour bénéficier de la PPE, il faut ainsi indiquer sur sa déclaration de revenus le nombre d'heures travaillées. Deux solutions pour cela : cocher la case «travail à temps plein» ou calculer précisément les heures effectuées sur l'année. Cette case a ainsi été oubliée par un million de particuliers.<br /> Dispositif de relance<br /> Dans le but de ne pas retarder le versement de la prime pour l'emploi aux intéressés, la direction générale des finances publiques va leur adresser à compter du 13 juin, un imprimé à compléter du nombre d'heures travaillées sur l'année 2007, qu'ils devront renvoyer rapidement à leur centre des impôts.<br /> Ce dispositif «de relance» permet en effet de régulariser la situation des contribuables avant l'envoi des avis d'imposition. Il évite ainsi aux usagers concernés d'aller déposer d'une réclamation après réception de leur avis et de percevoir la prime pour l'emploi avec retard.<br /> CA VA ENCORE COUTER BONBON CES FORMULAIRES, CES LETTRES A RENVOYER. On verra bien.
A
150 très hauts revenus échappent à l'impôt ou obtiennent une restitution de l'Etat<br /> La mission d'information sur les niches fiscales a eu accès à des données qui restent d'ordinaire dans les coffres ou dans les disques durs des ordinateurs de la direction de la législation fiscale (DLF). Et ses investigations, plus larges au départ que le rapport, présenté le 7 mai, par Bercy, sur cinq niches fiscales non plafonnées, ont abouti à des résultats autrement plus ambitieux.<br /> Non contents, en effet, de préciser l'ampleur prise par l'accélération des dépenses fiscales et ses incidences budgétaires, les six députés membres de la mission ont mis en lumière leur impact, parfois redoutable, sur l'accentuation des inégalités fiscales. "Par l'effet des réductions et crédits d'impôt dont l'utilisation est croissante avec le niveau de revenu, on constate une véritable régressivité de l'impôt : plus un très gros contribuable a des revenus élevés, moins il paie d'impôt en proportion", analysent les auteurs.<br /> Ainsi, 116 des 1 000 contribuables ayant déclaré les revenus imposables les plus élevés au titre de 2006 ont réduit leur impôt effectivement dû de près de 93 %. Chacun a obtenu une réduction d'impôt de plus d'un million d'euros. Parmi les 10 000 contribuables les plus riches en termes de revenu, 150 n'ont pas payé d'impôt ou ont obtenu une restitution du Trésor public alors que leur revenu fiscal de référence était en moyenne de l'ordre d'un million d'euros. Et parmi les 100 contribuables les plus riches en termes de revenu, plusieurs se sont vu rembourser, en moyenne, 230 euros alors que leur revenu fiscal de référence dépassait, en moyenne, les 11,9 millions.<br /> La mission d'information insiste également sur les possibilités d'optimisation fiscale qu'offrent aux contribuables à très hauts revenus les défiscalisations outre-mer (aide à l'investissement productif, en particulier dans l'hôtellerie et la plaisance; aide à l'investissement dans le secteur du logement). Les investissements ultra-marins non soumis à agrément, c'est-à-dire à l'accord préalable de l'administration, sont passés d'environ 240 millions d'euros en 2003 à 500 millions en 2006. Cette forte croissance "laisse craindre la défiscalisation d'investissements peu opportuns", insiste la mission.<br /> Elle propose de rendre plus transparente la défiscalisation de plein droit dans le secteur productif, de réformer les conditions de défiscalisation dans l'hôtellerie et la plaisance – en ramenant de 70 % à 50 % le taux de réduction d'impôt sur le revenu pour investissement dans ce secteur –, et de revoir la défiscalisation des investissements locatifs. "Il ne s'agit pas de faire des économies en réduisant l'aide publique à l'outre-mer, mais d'organiser cette aide de façon différente, plus efficace et plus juste", nous ont précisé MM. Migaud et Carrez.
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