La réforme de l'Etat
Après des désastres fiscaux, règlementaires et de politique étrangère (entre autres), le gouvernement va peut-être (enfin!) faire quelque chose de bien : la réforme de l'Etat.
Contrairement à ce que j'ai pu entendre à la télé (sur ITélé ou BFMTV je ne sais plus) : la réforme de l'Etat ne vise pas à "supprimer un fonctionnaire sur deux". Rassurez-vous, personne se sera tué, ni même blessé. Elle vise a simplifier le fonctionnement de l'Etat pour qu'il puisse fournir autant de service public avec moins de moyens (c'est-à-dire réaliser des gains de productivité) et par ailleurs réduire son champ d'action. Ce sont deux axes qui en réalité ne sont pas liés, obéissant à des logiques différentes : le premier est de bon sens, le second est libéral. On pourrait très bien faire soit l'un, soit l'autre.
Cependant les deux ont la même conséquence : la réduction des dépenses publiques. Elle devra être en premier lieu affectée à la réduction du déficit public, c'est-à-dire à l'augmentation du pouvoir d'achat des générations futures. Si elle est suffisamment forte, elle permettra aussi de diminuer les impôts et taxes, et ainsi de relancer l'activité dès aujourd'hui et donc le pouvoir d'achat dans la foulée.
C'est avec ce cadre là qu'il faut entendre tout ce qu'on va nous dire sur le sujet ces prochains jours. Cette réforme n'est pas contre les fonctionnaires, ni contre le service public. Bien au contraire.
De plus, pour la première fois - à ma connaissance - un budget pluriannuel (2009-2001) sera discuté l'année prochaine. Tant mieux.